Pour les acteurs de l’immobilier, 2021 était une année de reprise après la crise sanitaire qui a ébranlé de nombreux secteurs d’activités. Il faut dire que les ventes ont connu une hausse significative avec de plus en plus de personnes à la recherche d’un domicile fixe. Cependant, à l’aube d’une nouvelle année, il convient de s’interroger sur les présages qu’elle annonce.
Une nouvelle année sur la lancée de la précédente
2021 a été marquée par une hausse d’environ 5% du prix de l’immobilier. En France, il fallait débourser environ 3000 euros le mètre carré pour un local de qualité. Cependant, paradoxalement, la hausse du prix des biens n’a en rien affecté les transactions immobilières qui ont atteint des chiffres record. Si l’on évoque ces chiffres, c’est pour mieux présenter la nouvelle année qui s’annonce sous des auspices similaires. On observe donc essentiellement une évolution constante du prix de l’immobilier ainsi qu’un désamour continuel pour les grandes villes.
Le désamour pour les grandes villes
La crise sanitaire a engendré de grandes modifications dans les besoins immobiliers. En raison de la montée du télétravail, de plus en plus de personnes choisissent d’acquérir un nouveau domicile. Toutefois, ils préfèrent acquérir des domiciles (neufs) en périphérie ou en campagne en raison d’une part des prix plus intéressants, mais également du climat plus apaisant. D’ailleurs, si vous avez besoin d’une maison en campagne, il serait bien de consulter cette liste d’annonces immobilières particulièrement intéressantes.
Comme en 2021, on observera un véritable « exode » hors des grandes villes. Plus que jamais, les périphéries et la campagne auront le vent en poupe. Cet exode vers les zones rurales engendrera un regain d’attractivité et une hausse du prix des biens. Cependant, il n’est pas prévu une stabilisation globale avant le printemps. On devrait plutôt observer de grosses disparités selon les régions. Les prix dépendent en partie de la capacité d’adaptation des régions à la nouvelle affluence (banque, clinique et transport). Selon de nombreuses études, il devrait ainsi y avoir par région des hausses de prix similaires à celles observées en 2021.
Un regain d’intérêt pour les maisons
Comme l’année qui la précède, 2022 sera marquée par un grand désintéressement pour les appartements quand bien même les loyers devraient être relativement stables. La grande majorité des personnes à la recherche de logements préféreront acheter des maisons plutôt que de louer des appartements. Cette tendance est due essentiellement aux prix des maisons qui sont plus intéressants en périphérie et en campagnes.
Cette tendance est également favorisée par la reconduction de la loi Pinel jusqu’en décembre 2022 qui offre des avantages intéressants pour les personnes désireuses d’investir dans l’immobilier neuf. C’est donc plus que jamais le moment d’investir dans du neuf, car dès 2023, la loi Pinel ne sera plus appliquée. Cela dit, si 2022 est intéressante pour les nouveaux bâtiments, elle le sera beaucoup moins pour l’immobilier ancien. Comme précédemment, on devrait observer de grosses différences entre les prix pratiqués par région. Toutefois, à partir du printemps, il devrait y avoir une stabilisation des prix en Île-de-France. Cette période sera d’ailleurs charnière parce qu’elle déterminera la forme du marché sur la période à venir.
Des pourcentages relativement bas
Selon les dernières déclarations de la Banque Centrale européenne, le taux d’intérêt sur les prêts immobiliers pour la nouvelle année devrait être aussi bas qu’en 2021. Bien que certains prévoient une légère montée, rien ne laisse penser que les prêts immobiliers seront plus difficiles à obtenir. Cela dit, les nouvelles dispositions mises en place par le Haut Conseil de sécurité financière ont quelque peu modifié les conditions d’obtention de prêt. En d’autres termes, s’il n’est pas très difficile de contracter des prêts, certaines personnes ne pourront plus y parvenir.
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